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Communiqué

Fin des transports d’animaux vivants, vidéosurveillance dans les abattoirs… les Français (très) largement pour !

Les animaux d'élevage paient un lourd tribu de l'indécision politique que ce soit dans les abattoirs ou les transports.../©Adobe Stock-ledmark31

Pour la 6ème année consécutive, le baromètre annuel « Les Français et le bien-être des animaux » a été effectué par la Fondation 30 Millions d’Amis et l’Ifop. S’ils sont toujours largement majoritaires à vouloir la fin de l’élevage intensif, nos concitoyens se démarquent en rejetant très largement les transports d’animaux vivants et en réclamant la généralisation de la vidéosurveillance dans les abattoirs.

Les scandales à répétition de l’élevage intensif y sont probablement pour quelque chose. La 6e vague du baromètre annuel « Les Français et le bien-être des animaux » mené par la Fondation 30 Millions d’Amis et l’Ifop démontre en effet une volonté de changements profonds chez les Français concernant le traitement réservé aux animaux d’élevage. 

9 Français sur 10 veulent la vidéosurveillance dans les abattoirs 

Selon les résultats du baromètre 2023, 83 % des sondés sont favorables à l’interdiction pure et simple de l’élevage intensif, source de grande souffrance pour les animaux. Un score qui atteint son sommet parmi les communes rurales où 86 % des personnes interrogées veulent arrêter cette méthode d’élevage industrialisé. Les électeurs d’Emmanuel Macron au 1er tour de la Présidentielle 2022 ne sont pas en reste : ils sont 88 % à souhaiter cette interdiction !

91 % des Français se disent également favorables à la généralisation de la vidéosurveillance dans les abattoirs. Une quasi-unanimité. De même, plus de 8 Français sur 10 (83 %) estiment que les animaux d’élevages devraient être abattus sur leur lieu d’élevage (plutôt que dans les abattoirs, synonymes de souffrance, cadences infernales et opacité des pratiques) par des professionnels qui se déplaceraient sur les exploitations.

Enfin, 84 % (+2 pts par rapport à 2022) adhèrent à l’idée selon laquelle « la pratique consistant à abattre des animaux en pleine conscience est inacceptable quelles que soient les circonstances ». Autrement dit, nos concitoyens sont très clairement opposés aux dérogations concernant l’abattage dit « rituel ».

Les transports d’animaux d’élevages vivants doivent être interdits pour 91 % des Français

S’il est un domaine où les animaux d’élevages souffrent particulièrement, c’est durant les transports interminables et stressants qu’ils subissent. Récemment, plusieurs ministres européens de l’Agriculture - dont Marc Fesneau - ont uni leurs forces pour s’opposer à une éventuelle interdiction du transport d’animaux vivants vers des pays tiers malgré le souhait de la Commission européenne d’agir. Le ministre de l’Agriculture français estime qu’une telle décision « entraînerait un bouleversement de la chaîne de production ».

Une prise de position qui démontre l’étendue du fossé qui se creuse entre l’opinion publique et les représentants politiques. Ainsi, plus de 9 Français sur 10 (91 %) veulent interdire ces transports d’animaux d’élevages vivants ! Un chiffre en progression de 6 points par rapport à 2022.

Malheureusement, les animaux d’élevage paient un lourd tribut au manque de courage politique. Or, les résultats du baromètre mené par la Fondation 30 Millions d’Amis témoignent clairement d’une volonté de changement de la part de nos concitoyens en la matière...

*Lenquête a été menée pour la Fondation 30 Millions dAmis par lIFOP du 4 au 5 janvier 2023 auprès dun échantillon de 1007 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans. Représentativité de l’échantillon assurée par la méthode des quotas après stratification des régions et catégorie dagglomération.